Fondation Maison des sciences de l’homme
Chaire sur l’altérité, Collège d’études mondiales
Attn :
54, BD Raspail, 75006 Paris
Téléphone : 01 40 48 63 84
Mail : Aurélien Fouillet Coordinateur Chaire sur l’altérité
fjullien@msh-paris.fr
13 réflexions sur « Contact »
Bonjour François Jullien,
Je me régale à lire “Une seconde vie” comme je me suis régalé à la lecture de nombre de vos ouvrages. Juste une réflexion: il me semble que vous réglez un peu vite son compte à Epicure, l’assimilant comme le veut la tradition philosophique à un stoïcisme négatif, alors que le philosophe du jardin me paraît le philosophe européen le plus proche de la pensée du Tao. Le plaisir épicurien n’étant pas réductible à l’hédonisme. Si vous me permettez cette invite : considérez Epicure. Non pas seulement pour les rares fragments “théoriques” ou soit disant “moraux” que les chrétiens n’ont pas détruits mais pour sa vie complète puisque la distinction réel et idéal comme le dualisme ne sont pas de son fait. J’aurais plaisir à vous lire. Amistad. Yves belaubre
Une seconde vie… Plus encore que des remerciements, je vous admire d’avoir su si bien exprimer, si bien formuler ce qui est si limpide en soi et qui est pourtant si difficile à verbaliser à autrui. A la lecture de votre réflexion, j’avais la sensation de partager enfin cette mutation essentielle. De partager cette merveilleuse expansion de la vision du monde, de la vie, qui s’en suit. J’ai trouvé votre texte si juste. Alors, merci, sincèrement. Ca a été de la quiétude pour moi votre livre, ca a été le partage de cette phase fondamentale.
Je m’intéresse à d’autres de vos œuvres depuis, ainsi qu’à la philosophie, lentement mais sûrement. Vous avez happé et initié une nouvelle lectrice..
Cher Monsieur Jullien ,
Je viens de soutenir un double mémoire de Master 2 en Histoire et en Philosophie sur le thème des ” Perceptions philosophiques du Temps dans les trajectoires de l’ Innovation ” .
Accepteriez-vous de me rencontrer pour discuter avec moi d’un sujet de thèse ?
Je suis la fille de votre ancien condisciple au Lycée Henri IV , Serge Brassem ( même étage que vous au foyer franco-libanais ) , que vous aidâtes autrefois à préparer le CAPES …
Avec ma cordiale considération .
Marie-Alix
Cher Monsieur Jullien,
J’ai bien le désir de laisser une trace à votre attention.
Mon propos sera forcément réducteur au regard de mes ressentis depuis que j’ai découvert en partie vos œuvres. Nous avons choisi avec notre groupe de réflexion ( 4 Psy) de travailler d’abord sur les transformations silencieuses. Ceci après avoir lu votre livre : l’écart et l’entre. Tantôt je mastique, je malaxe et aussi je bois du petit lait. Vos propos sur l’entre nous que je retrouve dans ma lecture des évangiles ou bien de Khalil Gibran me convient vraiment bien. Je vous remercie de toutes les façons d’être qui vous êtes et de partager avec nous cette qualité.
Très cordialement
Jean-Jacques GERARD d’Avignon j.gerard84@yahoo.fr
A l”attention de Mr François Jullien.
J’ai suivi avec beaucoup d’attention votre conférence sur le Dieu d’Abraham ou le Dieu des philosophes. A un certain moment, vous évoquez en substance la finalité du monde. Il y a aurait tout un travail souterrain qui cheminerait sous la “croûte “apparente des événements, et qui mènerait l’humanité à un but final.
Et je me suis hasardé, en abordant votre nouveau livre, à comparer cela au cheminement, également souterrain, d’une seconde vie qui émergerait peu à peu dans l’existence, et donnerait en quelque sorte foi à l’adage talmudique que nous citons souvent, à savoir ; ” la finalité de l’acte est déjà contenue dans la pensée originelle .” (C’est une traduction plus ou moins fidèle à l’hébreu)
Merci de votre réponse.
Vous dites « Je suis fatigué d’une fadaise qui veut qu’il y aurait l’embrasement de l’amour, la passion, et puis qu’on en viendrait après à un désir amorti, résigné, au point qu’on se tolérerait l’un l’autre, et que chacun retrouverait sa liberté. En refusant ce schéma faux, d’un Amour qui s’enflamme et dont il ne restera plus que des braises, un «second amour» est possible. Pour cela, il faut penser l’intime.»
Merci de cet aveu que je suis souvent trop seule à penser et vivre. J’ai voulu écrire cette intimité-là de l’amour et la rencontre qui durent et se renouvellent sans cesse dans un récit poétique et philosophique d’amour et d’amitié, fait de dialogues et de chants d’amour au cœur du quotidien. J’ai voulu conter le lit de nos vies, et je réalise en écoutant mes lecteurs combien ce lit repos et de stabilité, de rencontre et de mouvement, ce cours d’eau de notre destinée est occasion de partager des choses belles. Belles car universelles.
Voici le dossier de presse de mon « lit de promesse, entre amour et amitié », si cela peut vous intéresser ! https://management379.files.wordpress.com/2017/02/dossier-de-presse-muriel-rosset.pdf
PS J’aime beaucoup dans vos travaux la pensée orientale de l’efficacité qui ne planifie par tout mais s’adapte à la situation du moment. Tel est aussi le défi de l’amour et de l’altérité, non comme art de guerre mais comme lutte et partage de vie…
A l’attention de F. Jullien
A la sortie de votre séminaire hier soir je voulais faire deux remarques;
– votre commentaire sur Lao tseu m’a rappelé le mot d’ordre des Khmer rouge, supprimer les intellectuels,,on connait le résultat.
– Et puis a propos de “la rencontre”,que dire de celle de Dantes et de l’Abbe Faria dans le cachot du chateau d’if racontée par A. Dumas dans Le conte de Monte cristo ? ( une adaptation théâtrale de ce moment a été réalisée par Gabriel Laborde et la compagnie Bosskapok)
Cher Monsieur,
A vous lire du coté” de “l’écart et de l’entre” je me suis fait cette réflexion : sait-il que cela est signifié de curieuse façon dans les évangiles ? Jésus de Nazareth s’adressant à sa mère : ” Femme qu’y a-t-il ENTRE toi et moi “. Cet “ENTRE” m’a semblé d’autant plus signifiant qu’il perçoit la femme qu’est sa mère !
Bien cordialement
Jean-Jacques GERARD
à l’attention de Mr Jullien:
Bonjour Monsieur, je termine votre premier chapitre sur Adhérence-désadhérence, : comme vous trouvez appui sur la psychanalyse (corpus si vaste ), Il me semble que précisément la cure analytique se propose (entre autre) l’émergence de la conscience dont vous parlez , c’est le travail proposé (d’après moi).
je poursuis ma lecture! c.pico
Merci monsieur pour vos réflexions sur le temps qui m’ont permis de mieux comprendre que le présent n’est accessible que par l’action, et donc par l’énergie. Pratiquant le Taï Chi, puis-je vous demander si vous avez conduit une réflexion sur cette notion encore vague d’énergie qui pourrait se substituer à celle du temps ? Autant je peux être présent à moi-même en terme d’énergie, autant je suis dépendant de mon environnement en terme de temps.
Merci infiniment de votre réponse.
PS : après le temps, va falloir que j’attaque “cette étrange idée du beau” !!!
Bonjour François Jullien,
Je me régale à lire “Une seconde vie” comme je me suis régalé à la lecture de nombre de vos ouvrages. Juste une réflexion: il me semble que vous réglez un peu vite son compte à Epicure, l’assimilant comme le veut la tradition philosophique à un stoïcisme négatif, alors que le philosophe du jardin me paraît le philosophe européen le plus proche de la pensée du Tao. Le plaisir épicurien n’étant pas réductible à l’hédonisme. Si vous me permettez cette invite : considérez Epicure. Non pas seulement pour les rares fragments “théoriques” ou soit disant “moraux” que les chrétiens n’ont pas détruits mais pour sa vie complète puisque la distinction réel et idéal comme le dualisme ne sont pas de son fait. J’aurais plaisir à vous lire. Amistad. Yves belaubre
Monsieur Jullien,
Une seconde vie… une aspiration inconsciente de toujours, aujourd’hui semble naître. Votre pensée m’accompagne. Merci
Une seconde vie… Plus encore que des remerciements, je vous admire d’avoir su si bien exprimer, si bien formuler ce qui est si limpide en soi et qui est pourtant si difficile à verbaliser à autrui. A la lecture de votre réflexion, j’avais la sensation de partager enfin cette mutation essentielle. De partager cette merveilleuse expansion de la vision du monde, de la vie, qui s’en suit. J’ai trouvé votre texte si juste. Alors, merci, sincèrement. Ca a été de la quiétude pour moi votre livre, ca a été le partage de cette phase fondamentale.
Je m’intéresse à d’autres de vos œuvres depuis, ainsi qu’à la philosophie, lentement mais sûrement. Vous avez happé et initié une nouvelle lectrice..
Merci à vous.
Cher Monsieur Jullien ,
Je viens de soutenir un double mémoire de Master 2 en Histoire et en Philosophie sur le thème des ” Perceptions philosophiques du Temps dans les trajectoires de l’ Innovation ” .
Accepteriez-vous de me rencontrer pour discuter avec moi d’un sujet de thèse ?
Je suis la fille de votre ancien condisciple au Lycée Henri IV , Serge Brassem ( même étage que vous au foyer franco-libanais ) , que vous aidâtes autrefois à préparer le CAPES …
Avec ma cordiale considération .
Marie-Alix
Madame,
Vous pouvez m’envoyer un mail à l’adresse nschnur@msh-paris.fr. Je retransmettrai à François Jullien.
Cordialement,
NS.
Cher Monsieur Jullien,
J’ai bien le désir de laisser une trace à votre attention.
Mon propos sera forcément réducteur au regard de mes ressentis depuis que j’ai découvert en partie vos œuvres. Nous avons choisi avec notre groupe de réflexion ( 4 Psy) de travailler d’abord sur les transformations silencieuses. Ceci après avoir lu votre livre : l’écart et l’entre. Tantôt je mastique, je malaxe et aussi je bois du petit lait. Vos propos sur l’entre nous que je retrouve dans ma lecture des évangiles ou bien de Khalil Gibran me convient vraiment bien. Je vous remercie de toutes les façons d’être qui vous êtes et de partager avec nous cette qualité.
Très cordialement
Jean-Jacques GERARD d’Avignon
j.gerard84@yahoo.fr
Lire François Jullien, et enfin se libérer de “sa vie”, pour enfin “vivre”.
Merci.
A l”attention de Mr François Jullien.
J’ai suivi avec beaucoup d’attention votre conférence sur le Dieu d’Abraham ou le Dieu des philosophes. A un certain moment, vous évoquez en substance la finalité du monde. Il y a aurait tout un travail souterrain qui cheminerait sous la “croûte “apparente des événements, et qui mènerait l’humanité à un but final.
Et je me suis hasardé, en abordant votre nouveau livre, à comparer cela au cheminement, également souterrain, d’une seconde vie qui émergerait peu à peu dans l’existence, et donnerait en quelque sorte foi à l’adage talmudique que nous citons souvent, à savoir ; ” la finalité de l’acte est déjà contenue dans la pensée originelle .” (C’est une traduction plus ou moins fidèle à l’hébreu)
Merci de votre réponse.
A l’attention de Mr François Jullien
Vous dites « Je suis fatigué d’une fadaise qui veut qu’il y aurait l’embrasement de l’amour, la passion, et puis qu’on en viendrait après à un désir amorti, résigné, au point qu’on se tolérerait l’un l’autre, et que chacun retrouverait sa liberté. En refusant ce schéma faux, d’un Amour qui s’enflamme et dont il ne restera plus que des braises, un «second amour» est possible. Pour cela, il faut penser l’intime.»
Merci de cet aveu que je suis souvent trop seule à penser et vivre. J’ai voulu écrire cette intimité-là de l’amour et la rencontre qui durent et se renouvellent sans cesse dans un récit poétique et philosophique d’amour et d’amitié, fait de dialogues et de chants d’amour au cœur du quotidien. J’ai voulu conter le lit de nos vies, et je réalise en écoutant mes lecteurs combien ce lit repos et de stabilité, de rencontre et de mouvement, ce cours d’eau de notre destinée est occasion de partager des choses belles. Belles car universelles.
Voici le dossier de presse de mon « lit de promesse, entre amour et amitié », si cela peut vous intéresser !
https://management379.files.wordpress.com/2017/02/dossier-de-presse-muriel-rosset.pdf
PS J’aime beaucoup dans vos travaux la pensée orientale de l’efficacité qui ne planifie par tout mais s’adapte à la situation du moment. Tel est aussi le défi de l’amour et de l’altérité, non comme art de guerre mais comme lutte et partage de vie…
A l’attention de F. Jullien
A la sortie de votre séminaire hier soir je voulais faire deux remarques;
– votre commentaire sur Lao tseu m’a rappelé le mot d’ordre des Khmer rouge, supprimer les intellectuels,,on connait le résultat.
– Et puis a propos de “la rencontre”,que dire de celle de Dantes et de l’Abbe Faria dans le cachot du chateau d’if racontée par A. Dumas dans Le conte de Monte cristo ? ( une adaptation théâtrale de ce moment a été réalisée par Gabriel Laborde et la compagnie Bosskapok)
Cher Monsieur,
A vous lire du coté” de “l’écart et de l’entre” je me suis fait cette réflexion : sait-il que cela est signifié de curieuse façon dans les évangiles ? Jésus de Nazareth s’adressant à sa mère : ” Femme qu’y a-t-il ENTRE toi et moi “. Cet “ENTRE” m’a semblé d’autant plus signifiant qu’il perçoit la femme qu’est sa mère !
Bien cordialement
Jean-Jacques GERARD
à l’attention de Mr Jullien:
Bonjour Monsieur, je termine votre premier chapitre sur Adhérence-désadhérence, : comme vous trouvez appui sur la psychanalyse (corpus si vaste ), Il me semble que précisément la cure analytique se propose (entre autre) l’émergence de la conscience dont vous parlez , c’est le travail proposé (d’après moi).
je poursuis ma lecture! c.pico
A l’attention de M. F. JULLIEN
Merci monsieur pour vos réflexions sur le temps qui m’ont permis de mieux comprendre que le présent n’est accessible que par l’action, et donc par l’énergie. Pratiquant le Taï Chi, puis-je vous demander si vous avez conduit une réflexion sur cette notion encore vague d’énergie qui pourrait se substituer à celle du temps ? Autant je peux être présent à moi-même en terme d’énergie, autant je suis dépendant de mon environnement en terme de temps.
Merci infiniment de votre réponse.
PS : après le temps, va falloir que j’attaque “cette étrange idée du beau” !!!